Siobhan Eileen Dane

« Des pays enchantés où rien ne vous attend sont arides »

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NOM & PRENOM Siobhan Eileen Dane

SURNOM(S) Shibby, Shivy, Shiv

AGE 17 ans

MÉTIER OU ANNÉE 7ème année

PATRONUS Une colombe

EPOUVANTARD Mon beau-père, Rodolphus Thompson

BAGUETTE en bois de houx, elle mesure 35,5 cm et contient un poil de licorne.

CARACTÈRE ?

Fut un temps où pour me décrire on employait les mots énergique et enjouée. En effet, lorsque j’étais enfant, jétais une vraie tornade dont on ne pouvait que remarquer la présence par mes rires et mes cris de joie. Mais après la mort de mon père et surtout après que ma mère ait commencé à fréquenter l'homme qui devint mon beau-père, je me suis forgée une légère carapace, me faisant aussi discrète que possible, ne voulant plus attirer l'attention des autres… Depuis toute petite je suis le genre de personne qui cherche à aller au delà des apparences, aussi n’ai-je aucun préjugé et je me moque de ce qu’on peut penser de ma petite personne, n’ayant pas peur du ridicule. Bien que mon enfance fut des plus troublées, j'ai su garder une part de l’enfant que j'étais avant la mort de mon père. Parfois je peux donc s’émerveiller d’un rien ou me montrer bien naïve. Je ne suis pas idiote, et je m’en rend compte, mais je suis comme ça, et me plais ainsi. Peu de gens sont au courant de ce que je vis chez moi, je n'aime pas pleurer sur mon sort et encore moins me faire plaindre. Toujours est-il que dans l'enceinte de l'école j'ai entièrement repris goût à la vie, je fais parfois preuve d’un optimisme effarant.

PHYSIQUE ?

Du haut de mes 1m70, je suis une jeune femme svelte aux formes avantageuses. J'ai de long cheveux blonds que je laisse la plupart du temps cascader sur mes épaules et le long de mon dos cependant durant certains cours – tel que celui de potion – il est préférable que je les attaches afin de les protéger, et des yeux d'un bleu intense que je tiens de ma mère. Un visage aux traits fin et bien dessinés, une bouche pulpeuse, un sourire éclatant... On dirait une vraie poupée. Je ne me maquille que très légèrement et très rarement, préférant rester naturelle. Quant à mes goûts vestimentaires, j'aime enfiler mes vêtements « moldus » dès que possible, n'appréciant que très peu l'uniforme de l'école, tout comme j'apprécie mettre une belle robe de soirées lors des rares bals. Mais peu importe la tenue, après tout ce n’est pas l’emballage qui compte, mais ce qu’il y a à l’intérieur.

→ MON HISTOIRE ←

Je suis née de l'amour d'une sorcière – Eerin Cavanaugh, guerriseuse à Ste Mangouste – et d'un moldu – Duncan Dane, pompier – il y a de cela 17 ans. Mon enfance fut des plus heureuse, je nageais dans le bonheur entourée de mes parents si aimants, dans notre cocon familiale établi en plein centre du Londres moldu. Nous vivions dans un vieil appartement ayant toujours appartenu à la famille Dane, ce qui expliquait cet encombrement de meubles et objets de décoration disparates accumulés par les générations. On pouvait également encore sentir flotter dans l'air le parfum de ma grande tante Martha – un mélange de citron et de romarin – qui y avait vécu avant nous. Mais ce qui m'avait toujours le plus fasciné était la petite pièce que s'était aménagée ma mère, pièce où elle travaillait et où elle avait regroupé tout ce qui avait attrait à la magie afin que les moldus de notre connaissance ne découvre pas par mégarde l'existence du monde magique. J'y avais passée un nombre incalculable d'heures assise dans un vieux fauteuil défoncé à observer ma mère confectionner des potions sous le regard serein du portrait de Eileen Cavanaugh, mon arrière grand-mère maternelle, accroché au-dessus du plan de travail. Ce n'était certes pas un palace mais c'était notre chez nous.

Malheureusement l'année de mes huits ans, mon père trouva la mort dans un incendie. Dévastée, ma mère sombra dans une dépression et rien, pas même l'homme qu'elle fréquenta deux années plus tard, ne l'en sortie, elle ne fut plus jamais la même. Pourtant elle se jeta corps et âme dans cette nouvelle relation, et on emménagea chez cet homme – Rodolphus Thompson, une maison sordide non loin du chemin de Traverse où il possédait une boutique d'apothicaire. Eerin jonglait entre son travail et son nouveau compagnon, me délaissant sans doute parce que je lui rappelais l'homme qu'elle avait tant aimé et qui lui avait été pris de façon si brutale et définitive. J'en ai beaucoup souffert, d'autant plus que Rodulphus me détestait car j'étais en partie moldu, je n'étais pas digne de son attention mais jamais au grand jamais il n'avait montré cette facette à ma mère, non, pour elle il jouait le parfait gentleman, attentionné, plein d'amour et d'affection. Eerin était belle, intelligente, avec un bon travail, , il voulait qu'elle devienne sienne, quitte à supporter sa sang mêlé de fille et à oublier qu'elle avait été mariée à un moldu. Je passais alors la majeure partie de mon temps confinée dans ma chambre et me faisait aussi discrète qu'une souris ne voulant pas attiser l'ire de Rodolphus, mais malgré tous mes efforts il trouvait toujours le moyen de me mettre plus bas que terre lorsque nous étions seuls, il lui arrivait même de lever la main sur moi. J'avais tenté à plusieurs reprises d'alerter ma mère des mauvais traitements que cet horrible sorcier m'infligeait, cependant Rodolphus était toujours parvenu à me court-circuiter, j'avais d'ailleurs fini par baisser les bras.
Par chance, je finis par intégrer Poudlard et ainsi à m'éloigner de cet enfer. Quelle ne fut pas ma joie d'être ainsi libérée de cette lourde charge qui pesait sur mes épaules. Je respirais à nouveau et m'épanouissais dans l'enceinte de l'école. Je trouvais à chaque vacance un prétexte pour ne pas rentrer, sauf pour celles d'été, là impossible d'y couper.

En cour, je suis une élève disciplinée et respectueuse, je ne fais pas partie des élèves les plus brillants mais je me débrouille, surtout en potion (probablement est-ce de famille). Avec ce qui se passe actuellement dans le monde, la terreur qui s'amplifie en même temps que les attaques de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom je vois naître en moi l'ambition de devenir Aurore et je compte bien y arriver. Les derniers événements me rendent malade, cela me rappelle que trop bien les paroles qu'à pu me tenir mon beau-père que je soupçonne d'ailleurs d'être un partisan du Mage Noir, devenir Aurore me permettrait peut-être de faire la différence, de me rendre utile, bien que je sois consciente qu'à l'heure actuelle je ne suis qu'un moucheron dans toute cette histoire. Mais vous savez ce qu'on dit, l'espoir fait vivre, et je compte vivre longtemps !