Yelena Kira Mikhalev

« La mort n'est pas derrière les montagnes, elle est derrière nos épaules. »

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NOM & PRENOM Yelena Kira Mikhalev

SURNOM(S) Aucun, je n'accepte pas ce genre de familiarité

AGE 24 ans

MÉTIER OU ANNÉE Employée du Ministère de la Magie de Russie

MAISON Pour les élèves seulement.

PATRONUS Une hiène

EPOUVANTARD Le corps sans vie de ma petite soeur

BAGUETTE en bois de saule, elle mesure 34,5 cm et contient un ventricule de coeur de dragon

CARACTÈRE ?

Au premier abord je semble froide, mais que voulez-vous, cela me vient de mon éducation. Chez nous on montre rarement nos émotions à moins de vouloir passer pour un faible. Cependant, lorsqu'une personne m'est proche et que j'y suis très attachée, il m'arrive d'être plus démonstrative. Et ne vous avisez surtout pas de toucher à un seul cheveux de ceux qui me sont chers à moins d'être suicidaire car je ferais tout pour mes proches, quitte à sacrifier ma vie si nécessaire.
Grande gueule, je n'ai pas ma langue dans ma poche. Si j'ai quelque chose à vous dire, je ne me gênerais pas, que cela vous plaise ou non. Par contre, je supporte mal toute critique ou remarque blessante à mon égard. Susceptible, je me braque dès que l'on froisse mon ego. Et lorsque cela arrive je cherche plus que tout à prendre ma revanche.
Je suis de nature impulsive, on me l'a souvent reproché, aussi lorsque je veux quelque chose, c'est dans la seconde qui suit, et rien ne peut m'arrêter. Je suis d'ailleurs une personne très têtue, me faire changer d'avis n'est pas chose aisée.
Ah, et un détail non négligeable à mon sujet. Je suis folle si je puis dire. Ce qui peut provoquer chez moi des délires de paranoïa. Je change d'humeur comme de chemise Je peux me montrer cruelle, sadique, réellement brutale sans une once de remord. Je n'ai pas réellement de notion de bien ou de mal. Tout ce qui compte pour moi est de m'amuser, de jouer avec les autres à leur insu la plupart du temps.

PHYSIQUE ?

A me voir, certains doivent s'imaginer que je suis une petite chose fragile. Ce qui me facilite la tâche pour approcher mes proies. En effet, je suis plutôt petite, c'est la raison pour laquelle je me chausse régulièrement de bottine à talons hauts, mais cela ne change pas grand chose. Et mon corps mince rajoute à cette apparente fragilité.
Ma peau, blanche comme la neige et quelque peu rosée fait ressortir mes grands yeux bleus/gris. Une longue chevelure rousse ondulée encadre mon petit minois angélique. Des traits fins et bien dessinés, une bouche pulpeuse, je suis l'image même de l'innocence. Même lorsque je recouvre mes lèvres de rouge à lèvre et mes yeux d'un fard à paupières sombre.
Féminine, j'aime revêtir des robes qui mettent mes formes en valeurs pour que les hommes se retournent sur mon passage. Ma démarche est gracieuse, cela est dû aux leçons de danse classique que j'ai prise durant mon enfance dans mon pays. En résulte également mon maintien : dos droit, cou dégagé, port élégant. Cela me donne un air hautain à ce qu'il paraît, mais je m'en moque.

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Je ne vais pas vous raconter une histoire à l'eau de rose sur la rencontre de mes parents, Dimitri Mikhalev et Anya Derevko, cela ne risque pas, puisqu'elle est due à un mariage arrangé, il était nullement question de romance. Deux grandes familles de sang pur qui se sont unies pour consolider leur noblesse. De leur union naquirent quatre enfants : Aleksei, Katerina, moi-même et enfin Nathalia. Notre éducation fut des plus stricte de par notre rang, il fallait toujours que l'on ait les meilleures notes dans toutes les matières, que l'on se montre respectueux envers père et mère. Les femmes de notre famille doivent cependant se tenir à une activité moldus s'étaient appropriés : la danse classique, soit disant cela nous donnait une grâce inégalable. Moi j'y ai toujours vu une torture, mais je ne renie pas ce que cela ma apporté.

Mon enfance fut des plus confortable, j'ai grandi dans un luxueux manoir entouré d'un parc de plusieurs hectares dans lequel mon frère, mes sœurs et moi passions des heures à nous amuser, mais déjà petite je me comportais différemment d'un enfant normal. Un jour je me suis faite surprendre alors que je jouais, ou plutôt que je torturais une des gerbilles de mon frère aîné. Lui et mes soeurs prirent peur de moi dès cet instant, et je ne pouvais leur en vouloir à défaut de comprendre, tandis que mes parents eux y voyaient là un signe, je pourrais défendre nos valeurs sans succomber à la faiblesse d'une quelconque émotion. Plus je grandissais et plus je faisais preuve de cruauté sans une once de remord, j'ignorais ce qu'était la compassion ou encore l'amour, nonobstant je me donnais le devoir de protéger ceux qui m'étaient proches d'autant plus depuis la mort de ma jeune sœur Nathalia. Elle s'était aventurée trop loin dans les bois et lorsque nous l'avions retrouvé, Nathy était déjà morte de froid. Je me souviendrais toujours de sa peau bleutée, de ses vêtements recouverts de neige, et de la poupée en porcelaine qu'elle serrait dans sa main et qu'on avait eu du mal à enlever. Je n'avais pas éprouver de réelle tristesse, pourtant une partie de moi est morte avec elle, je ne saurais vous dire laquelle, mais je ressens un vide. Sans doute me suis-je convaincu que si je protège mes proches, que si je les gardes en vie, je retrouverais cette partie manquante...

Durant mes années d'études à Durmstrang, je dus prendre sur moi pour ne pas commettre d'actes répréhensibles susceptibles d’entacher la réputation de ma famille, aussi je me comportais en élève modèle, jouant la comédie, faisant mine d'être comme les autres, d'éprouver des sentiments. Lorsque je fus diplômée, j'entrais au Ministère de la Magie de Russie. Mon travail était de traquer les sorciers qui vendaient leurs services aux moldus. A cause d'eux, le gouvernement moldu étaient à deux doigts de se lancer dans une chasse aux sorcières, prétextant le danger que des femmes tombaient sur des charlatans... le risque étant qu'ils découvrent que ces soit disant charlatans possédaient réellement des pouvoirs. Cependant, depuis peu j'ai pris un congé sabbatique pour venir en Grande Bretagne afin de m’enrôler chez les Mangemorts pour le plus grand plaisir de mes parents.

Si j'ai prêté allégeance au Mage Noir, ce n'est pas sur un coup de tête ou par conviction, mais par tradition si je puis dire, j'ai comme qui dirait ça dans le sang. Je ne pourrais vous raconter les origines exactes de ma famille, cela remonte à plusieurs siècles, nonobstant je pourrais citer l'un de mes ancêtres célèbre y compris dans le monde moldu : Grigori Efinovitch, plus connu sous le sobriquet de Raspoutine, conseiller contesté de la famille des Roumanov. La haine que ma famillle éprouve envers les moldus remonte d'ailleurs à son assassinat. Son meurtre fut des plus cruels, ils allèrent jusqu'à profaner son cadavre avant de le réduire en cendres. Raspoutine fut le dernier de notre lignée à accorder sa confiance à ces gens. C'est pour cette raison que depuis, de génération en génération nous mettons un point d'honneur à rester parmi les nôtres, allant jusqu'à nous allier à des sorciers tels que Gellert Grindelwald (enfermé à Nurmengard, tout comme mon grand-père paternel) et le Seigneur des Ténèbres pour leurs idées. Je n'ai que faire du statut du sang, mais la perspective de me libérer de mes chaînes et d'agir à ma guise avec nos « ennemis » m'enchante.